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Présentation des collections
Constituées à l’origine par un cercle de donateurs proches du fondateur de l’association - le docteur Louis Senlecq – puis grâce à la générosité des descendants d’artistes, de collectionneurs et de mécènes, les collections du musée racontent l’histoire de la ville et de son territoire.
Aux généreuses donations dont le musée bénéficie régulièrement, s’ajoute une politique d’achats et de mises en dépôt de grands musées nationaux comme le Louvre, le musée Orsay ou le château de Versailles, initiée en 1992 par le premier conservateur du musée et toujours soutenue par la Municipalité.
Les collections s'articulent autour des grandes thématiques suivantes :
L’Isle-Adam au XVIIIe siècle, les princes de Conti
Un ensemble de peintures et de gravures du XVIIIe siècle retrace l’urbanisation de L’Isle-Adam sous l’influence de commanditaires prestigieux : les princes de Conti, aristocrates à l’origine de la construction d’un splendide château aujourd’hui disparu mais dont une maquette permet l’évocation et les Bergeret, mécènes du peintre Fragonard et inventeurs d’un des plus beaux parcs à folies français. Un important dépôt consenti par le musée des Beaux Arts de Bordeaux permet l’exposition temporaire des aquarelles préparatoires exécutées par Bergeret pour l’édification des fabriques du parc.
Les princes de Bourbon Conti ont véritablement marqué de leur empreinte la ville de L’Isle-Adam, en façonnant une large part du paysage urbain actuel et du territoire même de la commune, et ce, jusqu’à la disposition de la forêt domaniale. À la fin des années 1770, Louis-François-Joseph de Bourbon Conti (1734-1814), confie la restauration du château de L’Isle-Adam, en très mauvais état, à l’architecte Jean-Baptiste André et transforme la cité en un lieu de fêtes fastueuses. Pourtant, malgré l’ampleur du domaine et l’importance de son commanditaire, le château ne connaît qu’une existence éphémère : il est vendu comme bien national en 1792 et finalement détruit en 1810.
Joseph Le Guluche et les terres cuites de L'Isle-Adam :
Le musée possède une collection de statuettes en terre cuite de la fin du XIXe siècle, exécutées dans les manufactures de céramiques adamoises qui ont fait pendant longtemps la notoriété de la ville en France et témoignent de l’engouement de l’époque pour la sculpture d’édition.
Joseph Le Guluche (1849-1915), artisan le plus remarquable de cette production, est employé entre 1879 et 1911 par la manufacture d'Alphonse Hanne où il est extrêmement productif.
Plusieurs catégories de sujets ont été déclinées par Joseph Le Guluche et les autres artisans sculpteurs : inspirées de la vie des pêcheurs en mer, de celle des paysans et de la vie quotidienne, ou encore empruntant à l’orientalisme et à l’Art nouveau.
La manufacture Méran
Fondée à la fin du XIXe siècle par Georges Méran, cette entreprise s’est spécialisée dans les grès et dans les pièces de formes aux couvertes épaisses. De prestigieux décorateurs firent appel à elle, dont Süe et Mare, fondateurs en 1919 de la Compagnie des Arts Français.
Jules Dupré (1811-1889)
Le musée d’Art et d’Histoire Louis-Senlecq conserve un des plus beaux ensembles d’oeuvres de Jules Dupré (après ceux du Louvre et d’Orsay). Une section du parcours lui est consacrée. Grande figure de la peinture de paysage de la vallée de l’Oise, Jules Dupré (né à Nantes) est lié dès l’enfance à ce territoire par sa famille paternelle, originaire de Parmain. Vers 1835, il vient à L’Isle-Adam en compagnie de son ami Théodore Rousseau (1812-1867) avec lequel il partage une même conception de la peinture de paysage. Les deux peintres séjournent régulièrement près de Montsoult de 1841 à 1842, puis en 1845, Jules Dupré installe à L’Isle-Adam son atelier qu’il partage avec son ami jusqu’en 1847, date à laquelle les deux hommes s’éloignent l’un de l’autre.
L'Ecole des bords de l'Oise
L’axe principal de la collection de peintures s’articule autour de l’Ecole des bords de l’Oise et de son principal représentant Jules Dupré (1811-1889)
Les points de vue offerts par les environs de L’Isle-Adam sont devenus célèbres depuis que Delacroix les a découverts au début des années 1820. Pendant la seconde moitié du XIXe siècle, de nombreux artistes se rassemblent dans la vallée de l’Oise, autour des sites de Pontoise, Beaumont, Valmondois, Presles et L’Isle-Adam… Le développement du chemin de fer leur permet en effet d’accéder facilement à de nouveaux sites. Autour de Théodore Rousseau et de Jules Dupré gravitent également Léon-Victor Dupré (1816-1879), frère et élève de Jules, Auguste Boulard (1825-1897) et Pierre-Isidore Bureau (1827-1876). Puis c’est au tour d’artistes comme Louis Renet-Tener (1845-1925), Louis Lemaire (1824-1910) et plus tard Fernand Quignon (1854-1941), Emilio Boggio
(1857-1920) ou encore Charles Agard (1866-1950), de poser un nouveau regard sur les paysages de L’Isle-Adam et de sa région.
Le fonds d’atelier de Jules Romain Joyant (1803-1854), un Canaletto français
Virtuose de l’aquarelle, cet artiste qui se rendit en Italie sur les conseils de Bonington en 1829 fut subjugué par Venise, qu’il évoqua sans cesser de rendre hommage à ses prestigieux prédécesseurs italiens du XVIIIe siècle, Pannini, Canaletto et Guardi.
La donation faite en 1974 de 141 dessins (par François Barbier, petit-fils d’un neveu de l’artiste), puis celle en 1980 de la grande peinture du Campo Vaccino (par les petits-enfants de Madame Sabatier) sont tout à fait admirables au titre de l’enrichissement des collections du musée. La présence de cet ensemble extrêmement complet, depuis les esquisses préparatoires jusqu’aux huiles les plus achevées offre un véritable voyage dans les arcanes de la création d’un grand vedutiste romantique.
Les trésors de la collection d’estampes
Edouard Knecht (1789-1890) neveu d’Aloys Senefelder inventeur à Munich de la lithographie en 1796, s’installa à L’Isle-Adam vers 1835. Sa présence dans la ville est l’occasion d’évoquer les incunables de la lithographie et les plus belles œuvres gravées que recèle la collection du musée, riche de près de six cents planches.
Christian Fjerdingstad (1891-1968), un orfèvre art déco
Chef de file du renouvellement de l’orfèvrerie au début du XXe siècle, ce Danois travaillera pour la maison Christofle de 1925 à 1947 créant un vocabulaire formel très novateur en parvenant à une vision plus organique et sensuelle de la forme et de la matière. Fjerdingstad est aussi un artiste indépendant qui développe de nombreux modèles dans son atelier de L’Isle-Adam, où il emploiera jusqu’à une dizaine d’ouvriers.
Jacques Henri Lartigue (1894-1986)
Familier de la ville de L’Isle-Adam, ami intime du maire Michel Poniatowski (1922-2002), Jacques Henri Lartigue (peintre et photographe) a séjourné plusieurs années de suite, après la Seconde Guerre mondiale, à Piscop près de Domont, et peint de nombreux paysages du Val-d’Oise. En 1985, il fait avec sa femme Florette une importante donation à la ville. À la mort de Jacques Henri en 1986, Florette Lartigue enrichit généreusement ce fonds, portant la collection à plus de 300 oeuvres, qui seront le point de départ de la création, en 1998, du Centre d’art Jacques Henri Lartigue de L’Isle-Adam.
Plus d'informations
La programmation d'expositions temporaires menée par le musée à partir de ses collections, éclaire d'un regard nouveau l'histoire et le patrimoine de la ville tout en étant ouverte sur l'art contemporain.
Les principales expositions sont accompagnées d’un catalogue, véritable ouvrage de référence, et d’un programme d’animations culturelles à destination de tous les publics.
Le catalogue des collections du musée est accessible sur la base Joconde du Ministère de la Culture.
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Contact
Renseignements :
01 74 56 11 23
musee@ville-isle-adam.fr