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Présentation de L’Isle-Adam

Présentation de L’Isle-Adam

À 32 km de Paris, à la croisée des chemins du « Pays de France », du « Vexin français » et du « Valois », premiers fleurons de la Couronne de France, celle des Capétiens et des Valois, L’Isle-Adam est aussi au cœur du Val-d’Oise.

Ce département comprend d’importants massifs forestiers, des vallées riantes : celles de la Seine, de l’Oise, de la Viosne, du Sausseron et des plaines très fertiles.

Origine

Sa plus vieille racine dans le sol de France est le quartier de Nogent, village gaulois qui, sous l’occupation romaine, devint « Novigentum » et que le christianisme confia aux moines de l’Abbaye de Saint-Denis.

Vinrent les Normands qui remontaient les rivières à bord de leurs drakkars pour piller les villages. Le Roi de France fit alors construire des châteaux forts, tel celui édifié en 825 sur la grande île au milieu de l’Oise en face de Nogent.

Détruit puis reconstruit, ce château fut confié en 1014 par Robert le Pieux au Seigneur Adam, fondateur de la première famille de la Châtellenie de L’Isle-Adam. Comme Adam 1er, ses descendants ajoutèrent à leur nom « de l’Isle ». C’est Ansel III qui, devenu seigneur de l’Isle en 1219, commença à prendre le surnom de L’Isle-Adam en 1226. L’île elle-même fut alors appelée : L’Isle-Adam.

L’agglomération qui se formait sur la rive gauche de l’Oise, en face de cette île, devint par extension le village puis la ville de L’Isle-Adam.

Les seigneurs de L’Isle-Adam gardèrent jusqu’à la guerre de Cent Ans des terres à Stors, petit hameau entre Mériel et L’Isle-Adam. Le passage par bac de l’Oise à cet endroit (face au Tournebride) avait un rôle militaire stratégique et le ru de vieux Moutier, un peu plus bas, était autrefois la frontière entre le Parisis et le Beauvaisis.

Une ville bourgeoise du XIXe siècle

Le village s’étend sur la rive gauche de l’Oise pour former le noyau ancien. De grandes propriétés se bâtissent le long des grands tracés de chasse reliant l’île à la forêt. Au XIXe, ces châteaux et demeures sont peu à peu détruits ou divisés pour laisser place à des constructions plus modestes le long de ces mêmes voies. Puis l’urbanisation s’éloigne du noyau central et le parcellaire se réduit, la commune se développe en quartiers sous forme d’habitat individuel de type pavillonnaire.

Une structure urbaine très lisible

L’Isle-Adam bénéficie d’une structure urbaine extrêmement lisible, issue des tracés et des grandes compositions des propriétés princières du XVIIIe siècle.

Son ossature principale en « patte d’oie » est constituée des grands axes reliant le centre-ville au massif forestier : avenue de Paris, avenue des Bonshommes, rue Saint-Lazare, avenue du Chemin Vert jusqu’à la table de Cassan.

Un axe nord-sud : rue de Pontoise - avenue Michel Poniatowski, traverse les différents quartiers.

Une gradation des zones centrales vers les zones résidentielles

La trame rayonnante des voies principales met aisément en relation le centre-ville avec les autres quartiers de la commune. Elle s’accompagne d’une diminution des densités à mesure que l’on s’éloigne du centre et que l’on se rapproche des coteaux boisés.

Un fort verdissement, fondement de l’unité du paysage urbain

L’Isle-Adam, lovée entre l’Oise et la forêt, tire parti de ses frontières naturelles. Les bois et les cultures occupent plus des deux tiers de la surface communale.

Les espaces verts de la Ville représentent 95 ha soit 80 m² par habitant. Ce patrimoine naturel contribue à l’unité du paysage urbain ainsi qu’à une véritable qualité de vie.

Un fort verdissement caractérise le territoire de la ville, tant sur les espaces privés que sur les nombreuses voies plantées d’arbres d’alignement. Cette trame s’appuie sur une forte présence de parcs publics, squares, étangs, jardins, roseraie, allée verte et pistes cyclables, de l’entrée de la commune jusqu’au cœur de la ville où se trouve le parc Manchez, d’une superficie de 5 ha.

Le relief et ses inflexions, la présence de la forêt et de l’Oise avec ses îles, les grandes propriétés princières, les grands tracés de Le Nôtre et les voies convergeant vers le franchissement de l’Oise ont orienté le développement de la ville et conduit progressivement à des quartiers nettement différenciés.