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Le bois mort, précieux pour la forêt
En forêt, il n’est pas rare de voir du bois à terre ou des arbres morts conservés à des fins de biodiversité.
Le bois mort à terre, partie intégrante de l’écosystème
Après une coupe, des rémanents (branchages laissés sur place) restent volontairement en forêt. Il ne s’agit pas de déficit de propreté de la forêt mais d’une action de gestion durable : en effet, les branchages à terre protègent les sols et se décomposent, favorisant l’humus qui va enrichir les sols.
Les arbres morts, nécessaires à la biodiversité
Arbres déracinés, cassés ou morts naturellement sur pied, le bois mort est indispensable à la vie de nombreux insectes (scarabées, capricornes...), champignons, oiseaux (pics...), batraciens, reptiles, chauves-souris ou petits rongeurs... qui y trouvent logis et nourriture. On estime que près de 25% des espèces forestières animales et végétales dépendent de la présence de bois mort. L’ONF conserve en moyenne par hectare au moins un arbre mort sur pied ou renversé. Par ailleurs, des vieux peuplements sont préservés notamment dans les réserves biologiques, espaces protégés pour la conservation d’espèces et d’habitats rares ou menacés.
Préserver la biodiversité, une mission de l’ONF
Dans le cadre de la gestion durable et multifonctionnelle de la forêt, l’ONF protège et améliore la biodiversité en évitant la fréquentation massive du public dans les zones fragiles, en favorisant le mélange des essences, en maintenant des milieux ouverts et diversifiés ainsi que des îlots de vieux bois, en gérant des réserves biologiques, en travaillant avec un réseau d’experts naturalistes en partenariat avec des scientifiques.