- Megamobile site
Réseaux sociaux
Recherche
Menu principal
- Les élus
- Ma Ville
- Services et démarches
- Culture, sport et loisirs
Menu principal - Budget participatif
Les plantes dangereuses de la forêt
La liste des végétaux qui peuvent être ramassés en forêt est longue… fruits, champignons, fleurs, mousses, châtaignes... Outre le fait de modérer ses cueillettes en forêt afin de préserver cet espace fragile, il est nécessaire de connaître ce que l'on prélève, sous peine de s’intoxiquer ou bien de souffrir de démangeaisons, brûlures ou d’allergies. Voici une liste non exhaustive des plantes qui présentent certains dangers pour l’homme.
Les fleurs dangereuses...
En février et mars : le perce-neige, la jonquille …, en mai : le muguet…, l’été : la digitale…, en décembre : le houx et le gui... Ces plantes sont dangereuses, en partie (racines, feuilles, fruits, bulbes) ou totalement. Attention également à l’eau des récipients ayant contenu ces fleurs : elle est à l’origine d’intoxications chez l’homme et les animaux domestiques. Ne pas ingérer ces fleurs, ne pas boire l’eau des vases et se laver les mains après les avoir touchées.
Les baies toxiques...
Les baies ou fruits rouges de la douce-amère, du houx, du petit houx, du chèvrefeuille… Les fruits noirs de la belladone, du lierre…Les baies blanches du gui et bien d’autres encore présentent une toxicité de faible à mortelle.
Les plantes allergisantes ou qui provoquent des démangeaisons ou des brûlures...
L’ortie bien connue mais aussi la berce du Caucase peut être à l’origine de sérieuses dermatites. L’ambroisie, plante invasive, fleurit d’août à septembre et son pollen est extrêmement allergisant affectant près de 10% de la population.
Parmi les champignons, seule une trentaine d’espèces est comestible...
Ne cueillez que les champignons bien connus car beaucoup sont toxiques. Contrairement à une idée reçue, certains champignons peuvent être consommés par les animaux et toxiques pour l’homme.
L’échinococcose, une maladie grave...
Les baies sauvages ramassées en forêt peuvent avoir été contaminées par les animaux. C’est le cas du renard ou d’autres canidés comme les chiens mais également les chats tous bien présents en région francilienne où les forêts sont pour la plupart intra-urbaines. Leurs déjections peuvent être porteuses d’œufs responsables de l'échinococcose alvéolaire. Le cycle évolutif du parasite passe par différents autres animaux, dont les rongeurs, hôtes intermédiaires. Cette maladie parasitaire peut être grave et ses symptômes tardifs. La seule prévention efficace consiste à faire cuire les fruits qui pourraient être contaminés, car ni le lavage ni la congélation ne suffisent à éliminer le parasite.
En cas d'ingestion de plantes ou de champignons toxiques, contacter le centre antipoison régional, le Samu ou gagner l'hôpital le plus proche.
Les plantes toxiques pour l’homme peuvent faire le bonheur d’espèces animales ou ont des principes actifs qui peuvent être utilisés en pharmacie. Ne les détruisez pas !