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Léon Fort
Il voit le jour à L'Isle-Adam le 14 août 1870. Après avoir fait son apprentissage dans la profession de son père, qui était entrepreneur de peinture, il passe l'examen d'entrée à l'école Bernard Palissy, école des Beaux Arts appliqués à l'industrie (sur les conseils de l'artiste peintre Louis Chevalier).
Admis immédiatement en seconde année, il obtient un troisième prix, après sa première année d'étude. Il travaille l'aquarelle avec son professeur de décoration Louis Hista, et obtient en fin d'année un rappel de premier prix. Il travaille pour le compte de son professeur à la décoration de plusieurs édifices de Paris (escalier du palais de Justice...), et en province.
Après avoir fait son service militaire au 69e d'infanterie de Nancy, il revient à L'Isle-Adam. Il expose ses œuvres dans les salons régionaux : Pontoise, Compiègne, Gisors, Crépy-en-Valois... Il avait envisagé un moment de faire sa carrière comme artiste peintre, mais il se refuse à dépendre de marchands de tableaux. Il collabore à l'oeuvre considérable de Louis Régnier, ami de son beau-père, archéologue de métier. La plupart des illustrations qui sont contenues dans les ouvrages de ce dernier sont de Léon Fort.
Après la mort de son père, il est élu conseiller municipal en 1904, adjoint en 1912. Mobilisé en 1914, il fait partie de l'un de ces régiments d'infanterie territoriale qui occupèrent les tranchées de première ligne pendant deux ans. En 1918, Léon Fort reprend ses fonctions au sein du conseil municipal, et cela jusqu'en 1935.
Membre de la Société historique de Pontoise et du Vexin, il en devient le Vice-Président. Il est nommé par le préfet membre de la Commission Départementale des Antiquités et des Arts. Il est également à l'archevêché de Versailles membre de la commission des arts sacrés.
Il se passionne aussi pour la chasse à courre en forêt de L'Isle-Adam, où il suit les brillants équipages Delanos, Murat, Vallon, Rothschild, Bertin, de Rouaille...
Il écrit plusieurs brochures sur l'histoire de L'Isle-Adam, ce qui l'amène, entre autres, à devenir un des membres fondateurs du Musée d’art et d’histoire Louis-Senlecq.
Après une vie bien remplie, il décède le 15 août 1965 dans sa maison du 20 avenue de Paris. Il repose dans le cimetière de sa ville natale.
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