Aller au contenu principal

Tribune d'expression de l'opposition

Groupe « Oxygène » Tribune de l’opposition - Juin 2024

Pour devenir plus sûre et plus résiliente notre ville doit anticiper les déplacements de demain !

La Prévention Routière estime que le passage de la vitesse en ville de 50 à 30 km/h réduirait de 82 % le risque de blesser un piéton en cas de collision. Diminution du risque accidentogène mais également du niveau sonore du trafic sont les premiers avantages lorsque l’on passe la vitesse à 30 km/h en ville tout en ne perdant que peu de temps sur son parcours. Plusieurs quartiers de notre ville bénéficient de cette limite à 30km/h. Nous avons proposé, lors du dernier conseil municipal, que cela soit étendu à l’ensemble des quartiers et que notre ville devienne une ville 30 tout en maintenant les grands axes de circulation à 50 km/h. Ce principe a été validé par le Maire.

Mais il faut réfléchir à la réorganisation de l’espace public pour accueillir les modes de déplacement doux (marche, vélo, trottinette…), favoriser ainsi une circulation apaisée et partager l'espace public en le rendant accessible à toutes et à tous. Trop nombreux sont les trottoirs de notre ville qui ne permettent pas une circulation aisée notamment lorsque l’on est en situation de handicap mais pas que ! La Grande Rue en était un exemple concret avec son sol glissant les jours de pluie.

Nous avions attiré l’attention du maire sur ce problème qui a depuis été traité. Mais nous connaissons d’autres endroits où les trottoirs sont en mauvais état ou pas assez larges. Nous avons en tête ce bout de trottoir où l’enrobé est manquant depuis plus de 8 ans mais, il est vrai, pas situé en plein centre-ville... de là à penser que le maire se désintéresse des quartiers périphériques de notre ville, il n’y a qu’un pas !

Carine PELEGRIN, Claudine MULLER et Edwin LEGRIS
www.oxygene2026.fr

Groupe « Oxygène » Tribune de l’opposition - Mars 2024

Lors de l’inauguration de la restauration du mur du château Conti, il a été découvert une pierre gravée du nom de notre Maire. D’usage, cet honneur d’avoir son nom sur un édifice rénové est réservé aux mécènes. Doit-on en conclure qu’il a pris en charge la facture des travaux ? Cela serait bien, d’autant plus que le budget avait explosé avec plus de 580 000€ supplémentaires par rapport au devis initial. Mais cette restauration a été financée par l’ensemble des contribuables adamois… alors pourquoi lui plus qu’un autre ?
Pour le multi-accueil Béatrice Mallet, le Maire a décidé seul du nom alors que la loi impose qu’il soit approuvé par un vote du conseil. En séance, nous avons demandé qu’il soit procédé ainsi pour légaliser ce fait du prince. Le Maire, sans en expliquer les raisons, a refusé. Qu’avait-il à craindre ? Rien, puisque nous avions indiqué que nous étions en faveur de ce nom. Mais le Maire semble avoir quelques problèmes avec le respect des règles démocratiques...
Ce jusqu’auboutisme autoritariste a d’ailleurs été sanctionné par le tribunal administratif de Cergy dans l’affaire de l’expression de notre groupe à travers les moyens de communication de la ville. Nous avions essayé de lui ouvrir les yeux sur ses erreurs. Mais le Maire, avocat, savait, il était sûr de son bon droit. Les juges n’ont pas été de son avis. Il est dommage que cet entêtement à se croire au-dessus de tout ait coûté 6 000€ de frais d’avocat aux contribuables adamois.
Notre ville est belle mais mal gérée : elle n’a pas vocation à être une principauté ou la propriété d’une dynastie ! N’est-il pas temps de tourner la page ?
C. PELEGRIN, E. LEGRIS & C. MULLER
www.oxygene2026.fr