Archives des tribunes

Lors de l’inauguration de la restauration du mur du château Conti, il a été découvert une pierre gravée du nom de notre Maire. D’usage, cet honneur d’avoir son nom sur un édifice rénové est réservé aux mécènes. Doit-on en conclure qu’il a pris en charge la facture des travaux ? Cela serait bien, d’autant plus que le budget avait explosé avec plus de 580 000€ supplémentaires par rapport au devis initial. Mais cette restauration a été financée par l’ensemble des contribuables adamois… alors pourquoi lui plus qu’un autre ?
Pour le multi-accueil Béatrice Mallet, le Maire a décidé seul du nom alors que la loi impose qu’il soit approuvé par un vote du conseil. En séance, nous avons demandé qu’il soit procédé ainsi pour légaliser ce fait du prince. Le Maire, sans en expliquer les raisons, a refusé. Qu’avait-il à craindre ? Rien, puisque nous avions indiqué que nous étions en faveur de ce nom. Mais le Maire semble avoir quelques problèmes avec le respect des règles démocratiques...
Ce jusqu’auboutisme autoritariste a d’ailleurs été sanctionné par le tribunal administratif de Cergy dans l’affaire de l’expression de notre groupe à travers les moyens de communication de la ville. Nous avions essayé de lui ouvrir les yeux sur ses erreurs. Mais le Maire, avocat, savait, il était sûr de son bon droit. Les juges n’ont pas été de son avis. Il est dommage que cet entêtement à se croire au-dessus de tout ait coûté 6 000€ de frais d’avocat aux contribuables adamois.
Notre ville est belle mais mal gérée : elle n’a pas vocation à être une principauté ou la propriété d’une dynastie ! N’est-il pas temps de tourner la page ?
C. PELEGRIN, E. LEGRIS & C. MULLER
www.oxygene2026.fr

Tri à la source des bios déchets
Cette mesure fait partie de la loi relative à la lutte contre le gaspillage et à l'économie circulaire. Le code de l’environnement définit les biodéchets comme : « Les déchets non dangereux biodégradables de jardin ou de parc, les déchets alimentaires ou de cuisine ».
A l’Isle-Adam, où en est-on ? Apparemment nulle part ! Sa mise en place obligatoire au 1er janvier 2024 semble être en panne sèche. Lors du conseil municipal de mars 2023, nous avions interrogé le Maire sur les modalités de mise en place et l’accompagnement des citoyens dans cette nouvelle modalité qui nécessite information, pédagogie, et organisation. Tri-or avait mis en avant sa rencontre avec un bureau d’études et qu’il serait sans doute proposé aux familles, des composteurs à un coût très faible et la mise en place de collecteurs collectifs…
Qu’en est-il de ces engagements 9 mois plus tard ? Rien ! Pas d’information municipale dans les pages « Environnement et Biodiversité » de « Regards », qui serait un très bon support pour familiariser les Adamoises et Adamois avec cette nouvelle pratique. Plus que jamais les questions écologiques sont au cœur de nos préoccupations !
La gestion de la valorisation de nos déchets est un enjeu important qui responsabilise chaque citoyen. Encore faut-il qu’on lui en donne les moyens ! Comme 2023 n’aura pas permis à bon nombre de propriétaires d’installer des panneaux solaires, nous espérons pour 2024 que des actes forts voient le jour et viennent enfin concrétiser les promesses du Maire lors de sa campagne des municipales.
Nous vous souhaitons de bonnes fêtes de fin d’année !
C. PELEGRIN, E. LEGRIS & C. MULLER
www.oxygene2026.fr
Tél. : 0656738450

Depuis 2020, nous n’avons eu de cesse de demander au maire qu’il nous communique les critères sur lesquels il se base pour répartir les moyens municipaux aux associations. Notre interrogation est légitime puisqu’il se contente de reconduire d’année en année les mêmes montants de subvention sans tenir compte des évolutions des périmètres des associations notamment en termes de membres. Chaque année nous nous retrouvons donc obligés de voter les subventions aux associations à l’aveugle.
Pourtant certaines données existent. Nous savons par exemple que les gardiens des stades ont pour consigne de noter pour chaque créneau le nombre d’utilisateurs présents et nous sommes sûrs que les associations remplissent des dossiers pour appuyer leur demande mais ces données ne nous sont pas communiquées. Pointant du doigt ce flou artistique, le seul argument que nous ayons obtenu est : «les associations sont très contentes !».
Pour en avoir le cœur net, nous avons profité du forum de septembre pour poser quelques questions à ces associations qui, malgré une chaleur très importante, ont, comme toujours, répondu présent. (Nous remercions encore toutes celles et tous ceux qui s’investissent au quotidien pour les autres). Au fil des discussions, force a été de constater que toutes les associations ne sont pas logées à la même enseigne que ce soit pour l’obtention d’une subvention municipale ou de créneaux pour exercer leur activité. On ne peut donc pas dire qu’elles soient toutes contentes…

Pour éviter tout soupçon d'inéquité, il serait donc temps de mettre en place une grille pour l’attribution des moyens municipaux !

Mobilité

Près de 3 kilomètres et 40 minutes à pied pour se rendre du haut de Cassan à la gare. Si on prend la
voiture, il faut payer le parking. Opter pour le vélo c’est se risquer sur des pistes cyclables discontinues
et hachées. Les voiturettes sans permis et autres trottinettes électriques se multiplient dans nos rues
anciennes qui n'ont pas été créées pour y mêler tous ces véhicules. L'architecture même et l'état des
trottoirs posent eux aussi des problèmes d'adaptation à la circulation piétonne et aux personnes à mobilité
réduite.
La question de la mobilité douce et écologique n'a pas encore été traitée, et celle de la mobilité des habitants
encore moins. Lors des municipales de 2020 nous avions échangé avec vous sur la création d'un bus
électrique intra-muros permettant aux habitants de « mieux vivre » leur ville. Cette proposition avait suscité
un vif intérêt de votre part. Rendre la ville attrayante,
c'est aussi permettre d'y vivre confortablement, d'y circuler aisément tout en préservant « l'atmosphère »
que l'on respire, et ce quel que soit l'âge, la mobilité physique de chacun. Notre proposition de bus propre,
nous parait encore plus adaptée aujourd'hui qu'hier et ce pour des raisons d'encombrement des voies de
circulations aux heures de pointes. N'oublions pas que notre ville avant d'être "une ville touristique" se doit
d'être agréable et facile à vivre pour ses citoyens.
En adoptant des modes de transport plus respectueux de l'environnement, nous, citoyens, pouvons
contribuer à la préservation de la beauté naturelle de notre ville tout en améliorant notre propre qualité de
vie. Qu’attend le maire pour agir ?

C. PELEGRIN, E. LEGRIS & C. MULLER
www.oxygene2026.fr

Voilà près de trois ans que nous avons été élus pour porter la voix de celles et ceux que l’équipe qui gère
notre ville depuis 1971 ne voit pas, n’entend pas et n’écoute pas. Cette équipe a pris de mauvaises
habitudes et trois sont criantes.
La première est d’être persuadée de tout savoir. En termes de démocratie, nous avons saisi le Préfet et
le tribunal administratif qui ont donné tort au Maire malgré plus de 3000 euros engagés en frais d’avocat.
La deuxième est d’avoir des principes à géométrie variable. Implacable avec les particuliers en matière
d’urbanisme pour l’interdiction des fenêtres de toit sur la partie visible depuis la rue, le maire est beaucoup
plus compréhensif pour servir les intérêts futurs de grands groupes comme Leclerc quitte à modifier le
PLU ! La troisième est d’agir par habitude. L’octroi des subventions aux associations se fait par reconduction
des chiffres de l’année dernière, sans critères, sans objectifs et sans vision d’ensemble car le maire fait
toujours comme cela !
Guidés par l’intérêt général, nous combattons ces manquements et avons déjà remporté des succès.
Le recours à de nouveaux fournisseurs suite à notre questionnement sur le choix quasi exclusif d’un
concessionnaire pour l’achat des véhicules municipaux. L’installation de panneaux d’affichage libre et associatif
après une année de lutte ! Suppression des panneaux 4x3m de l’allée centrale du Grand Val en application du
règlement local de la publicité. Nous appelons toutes celles et ceux qui veulent s’engager pour une ville
plus solidaire, plus inclusive et plus résiliente à nous rejoindre pour constituer l’équipe Oxygène 2026.

C. PELEGRIN, E. LEGRIS & C. MULLER
www.oxygene2026.fr

Un budget bien géré ?

Le maire avait décidé de repousser les travaux du mur du château Conti assurant que tout était sous contrôle.
Malheureusement pour nous contribuables, en moins de 2 ans, avec l’aggravation rapide de l’état du mur et
la hausse du coût des matériaux, la facture est passée de 300 000€ à 680 000€ ! L’augmentation du prix des
énergies fossiles aurait été bien moins douloureuse, si, comme nous l’avions suggéré lors des élections
municipales, il avait investi ne serait-ce qu’un million d’euros dans la production d’énergie renouvelable en
équipant les bâtiments communaux !
Mur du château, renouvellement des contrats de gaz et d’électricité… près de 1,5 millions d’euros
supplémentaires de dépenses évitables et aucun effort à destination des familles ! Les tarifs pour la
cantine et l’accueil du périscolaire ont été augmentés cette année et risquent de faire de même l’année
prochaine !
Parmi les témoignages recueillis par les parents d’élève dans le cadre de leur pétition (https://www.
leslignesbougent.org/petitions/baisse-des-prix-de-lacantine-et-du-periscolaire-a-lisle-adam-95-9628/) :
« Je suis seule avec mes 3 enfants avec un revenu modeste et je paye 4,53€ par jour or pour mes
collégiens je paye 2,30€ par jour par enfant ».
Des tarifs du simple au double ! Et le maire ne peut pas accuser le conseil départemental en charge
des cantines des collèges de faire de la démagogie puisqu’il est dirigé par sa propre famille politique !
Peut-être, serait-il bien inspiré d’aller leur demander leur recette…
Alors le maire un bon gestionnaire ? Pas si sûr que cela !
Nous vous souhaitons de joyeuses fêtes 2022.

C. PELEGRIN, E. LEGRIS & C. MULLER
www.oxygene2026.fr / 0656738450

Déni de démocratie à L'Isle-Adam !

Dès le début de la mandature, notre Maire n'a eu de cesse de limiter notre droit à l'expression. Nous
avions à l'époque saisi le contrôle de légalité et le Tribunal administratif à ce sujet. Le Préfet était
alors intervenu pour obliger le Maire à respecter la loi et à nous accorder 15 minutes de questions en
fin de conseil municipal. Nous utilisons ce temps pour interroger le Maire sur les conséquences de
sa politique et lui faire remonter vos attentes, vos espoirs et les problèmes que vous rencontrez dans
notre ville.
Lors de la séance de juillet, nous avions des questions concernant les tarifs des activités périscolaires et
de cantine, les nuisances à Port L'Isle-Adam ou la multiplication des dos d'âne, pas tous aux normes,
dans les rues de notre ville.
Mais patatras ! Les bras nous en sont tombés !
Le maire a clôturé la séance en refusant de nous donner la parole et nous a invectivés, sous les
applaudissements de son groupe, nous reprochant de nous être présentés aux élections législatives !
Il est dommage que le premier magistrat de notre ville ne respecte pas les valeurs qu'il est sensé
défendre. En vous référant à cette citation de Jean-Louis Barrault, acteur et metteur en scène, qui avait
cette formule choc "La dictature c’est « ferme ta gueule », la démocratie c’est « cause toujours ».",
vous êtes en mesure de vous faire une idée de l'état de la démocratie dans notre ville.
Parce que nous vous représentons également, nous ne nous tairons pas et continuerons à porter votre
voix au sein du conseil municipal.
Nous restons à votre disposition et à votre écoute !
Rencontrons-nous !

C. PELEGRIN, C. MULLER et E. LEGRIS
06 56 73 84 50

Maîtrise énergétique, tarification des services : à quand la prise en compte de la réalité ?

En conseil municipal, nous avons demandé la modification du PLU afin de permettre l’installation
de panneaux solaires photovoltaïques sur les faces sud des toitures visibles depuis la rue.
Réponse du Maire : non car l’esthétisme prime sur la production d’énergie renouvelable ! On y réfléchira
plus tard. Peut être quand les factures d’électricité des adamoises et des adamois auront doublées ?
Nous demandons la mise en place d’un plan d’action visant à développer les énergies renouvelables. Des
villes plus petites que la nôtre l’on fait, qu’attendons nous ?
Nous avons voté contre la tarification municipale des services liés à l’enfance (cantine, accueil
périscolaire…). En effet, des familles se plaignent, à juste titre, du coût trop élevé, du manque de
progressivité et de cohérence de ces tarifs. Une fois de plus, le reste à charge pour les familles les plus
modestes demeure trop important.
Pour le financement des classes natures, la ville n’aide qu’une seule fois chaque enfant : entendable
pour les familles aisées beaucoup moins pour les familles les plus fragiles qui sont aussi celles dont les
enfants partent le moins en vacances. Les difficultés économiques auxquelles sont confrontées les
familles adamoises sont réelles et doivent être prises en compte. On nous assure que toutes les demandes
sont étudiées mais est-ce que toutes les familles osent demander d’autant plus que leur suivi social
ne se fait pas à L’Isle-Adam ? Comme nous l’avons répété en conseil municipal, les tarifications doivent
être repensées.

Groupe Oxygène
Carine Pelegrin, Claudine Muller & Edwin Legris
06 56 73 84 50

Pressé par les attentes citoyenne de pouvoir mieux se déplacer, le maire avait promis des pistes cyclables. Il
s’est donc attelé à cette tâche. Force est de constater qu’il n’est pas toujours bien inspiré. Loin s’en faut !
Lors du dernier conseil municipal, nous avons attiré son attention sur la dangerosité de sa nouvelle bande
cyclable de la rue Saint-Lazare qui permet au cycliste de la remonter à contre sens.
Selon les préconisations du ministère de la transition écologique « en agglomération, la largeur
recommandée est de 1,50 m [...] même pour le passage d’obstacles ponctuels ou sur de courtes
distances, on ne descendra pas en dessous de 1,00 m ». Sachant que la largeur maximum d’un
véhicule est de 2,55 m et que la chaussée se réduit à 2,98 m en certains endroits, difficile de croiser une
voiture, impossible avec un camion. Et gare à la chute si vous serrez la bordure de trottoir qui est supérieure
à 10 cm et donc susceptible d’être heurtée par une pédale en position basse ! Autre problème, pour
prévenir les automobilistes, le panneau d’indication affectation de voies C24a est situé au croisement
avec l’avenue des Bonhommes alors qu’il devrait se situer au minimum à la Grande Rue en début de
tracé.
Le cycliste courageux qui aura remonté la rue Saint-Lazare arrivera au carrefour de la Grande Rue
et devra se creuser les méninges. Plus rien indique la voie à suivre ! Peut-il continuer tout droit en passant
devant la mairie pour rejoindre la piste de la rue de l’Abbé Breuil ? Prendre à droite dans la Grande Rue ?
À gauche ? Mystère et boule de gomme ! Selon le maire la sécurité de toutes et tous est assurée...
Espérons-le !

C. Pelegrin, C. Muller et E. Legris
06 56 73 84 50

Parce qu’il y a 10 ans de cela, dans un discours dont lui seul a encore le souvenir, le père du maire actuel
avait lancé l’idée qu’un jour notre ville rendrait hommage à l’homme qui avait nommé son propre
père ministre, notre maire et son équipe ont décidé, en mai, que les habitants de la rue de Pontoise
habiteraient, à partir du 31 décembre 2021, l’avenue du Président Valéry Giscard d’Estaing. Une avenue
VGE, pourquoi pas ? Dans le quartier de la Marina, il y avait tant de nouvelles rues à baptiser... Mais non !
C’est la rue de Pontoise, plusieurs fois centenaire, qui doit changer de nom... Pourquoi elle ?
Tout simplement pour que le « clin d’oeil » soit parfait, que l’avenue du Président soit dans le
prolongement de l’avenue Michel Poniatowski. Cela flatte l’égo familial... mais c’est le fait du prince,
une décision d’un autre temps ! Car oui, toute cette affaire a été menée sans aucune concertation avec
les principaux intéressés à savoir les habitants et les entreprises de la rue, mis devant le fait accompli :
un courrier distribué en plein mois de juillet... au menu démarches administratives et frais financiers
sans aucun soutien municipal. La pétition du collectif « Gardons la rue de Pontoise » a déjà récolté plus
de 600 signatures (https://chng.it/SdLLQfpmWs).
Poursuivons la mobilisation en exigeant une véritable démocratie participative sur notre ville !
Peut-être que le Maire entendra la demande de ses administrés et mettra enfin à l’ordre du jour du
prochain conseil municipal notre proposition de conserver la rue de Pontoise.
Nous vous souhaitons de bonnes fêtes en compagnie de celles et ceux qui vous sont chers.

Carine PELEGRIN, Claudine MULLER & Edwin LEGRIS
0656738450