Pour devenir plus sûre et plus résiliente notre ville doit anticiper les déplacements de demain !
La Prévention Routière estime que le passage de la vitesse en ville de 50 à 30 km/h réduirait de 82 % le risque de blesser un piéton en cas de collision. Diminution du risque accidentogène mais également du niveau sonore du trafic sont les premiers avantages lorsque l’on passe la vitesse à 30 km/h en ville tout en ne perdant que peu de temps sur son parcours. Plusieurs quartiers de notre ville bénéficient de cette limite à 30km/h. Nous avons proposé, lors du dernier conseil municipal, que cela soit étendu à l’ensemble des quartiers et que notre ville devienne une ville 30 tout en maintenant les grands axes de circulation à 50 km/h. Ce principe a été validé par le Maire.
Mais il faut réfléchir à la réorganisation de l’espace public pour accueillir les modes de déplacement doux (marche, vélo, trottinette…), favoriser ainsi une circulation apaisée et partager l'espace public en le rendant accessible à toutes et à tous. Trop nombreux sont les trottoirs de notre ville qui ne permettent pas une circulation aisée notamment lorsque l’on est en situation de handicap mais pas que ! La Grande Rue en était un exemple concret avec son sol glissant les jours de pluie.
Nous avions attiré l’attention du maire sur ce problème qui a depuis été traité. Mais nous connaissons d’autres endroits où les trottoirs sont en mauvais état ou pas assez larges. Nous avons en tête ce bout de trottoir où l’enrobé est manquant depuis plus de 8 ans mais, il est vrai, pas situé en plein centre-ville... de là à penser que le maire se désintéresse des quartiers périphériques de notre ville, il n’y a qu’un pas !
Carine PELEGRIN, Claudine MULLER et Edwin LEGRIS
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